Charles Sansan contre Albert Ebaske

Bonjour,
Votre message à particulièrement retenu mon attention. Je suis moi même un fervent partisan et supporter de rugby ( Sport noble qui se distingue encore des immondices mercantiles du football et du tennis ). Hélas je ne pratique plus moi même faute de temps disponible. Cependant si je puis vous ètre d'une quelconque utilité n'hésitez pas à faire appel à ma personne.
Très cordialement votre,
Albert Ebaske.

Bonsoir Charles,
Non, mon ami le rugby n'est pas mort, bien au contraire, c'est le sport viril par excellence, c'est la fouge, le défouloir jusqu'à la barbarie s'il le faut. Mais toujours dans le respect de l'adversaire. Le jeux doit vivre.
Je ne participe plus moi même car l'age et le travail m'empêchent de pratiquer comme je le souhaiterai. Seulement entre amis à de trop rares occasions. Plus jeune, je m'occupais d'initier notre belle jeunesse à cette culture rugbyesque qui est la notre, et avec un certain succès, je doit m'en féliciter.
Sachez que je représente très officiellement le siège informatique du Larzac. Nous sommes une petite communauté d'une quinzaine de membre et vivons à l'écart du brouhaha des grandes villes. Nous nous occupons en outre d'organiser des manifestations culturelles, ludiques et récréative en vu d'obtenir des fonds pour des entreprises à but non lucratif et certain nécessiteux particulièrement méritants.
Comme il est impensable que nous reversions, à qui que ce soit, des fonds pris sur nos propre deniers, l'informatique nourrie tout juste son homme par chez nous, je vous propose tout bonnement d'envisager l'organisation d'une tombola, loterie ou autre, comme vous le désirerez, afin d'obtenir des crédit nécessaires à votre noble cause. Qu'en pensez vous? Bien sur tout ceci au niveau local de notre canton.
Voilà, je pense vous avoir présenter les choses comme je les envisage et avec le plus de clarté possible.
Veuillez entretenir nos meilleures relation de fraternité chère frère. Éthyliquement votre,
Albert Ebaske.

Bonsoir Charles,
Quelle fut ma surprise en lisant les lignes que vous m'avez adressée! Je vous vois renoncer sans combattre aux objectifs que vous vous étiez résolument fixés. Sans me faire la moindre allusion à la proposition généreuse que notre organisation vous à faite. Je me puis trouver d'autre explication à votre attitude vexante, que la consommations, avec excès, de substances en haute teneur éthylique.
Je réitère l'invitation qui vous a été faite d'organiser pour votre club une grande loterie ou autres choses spéculativement rentable toute à votre attention. Si c'est l'aspect local, dont je vous ai parlé qui vous rebute, sachez que c'est justement chez les gens attachés à une existence rurale que le générosité est la plus prononcée. C'est précisément chez ces personnes que le désir de distraction est le plus grand. Chez ceux ci, que certains jaloux et mesquins appellent des ploucs, des cul terreux voir même des bouseux que nous trouvons la population la plus encline à la charité. Je vous demande donc de reconsidérer notre proposition de soutient avec une meilleure disposition de votre part.
Veuillez considérer toute ma vertus intrinsèque aux veux de la reforme.
Albert Ebaske.