HELAINE FERRY contre Jean_Louis Boucharis

Bonjour Heleine,
 Moi c'est Jean-louis et je suis un peu surpris par ton message assez inhabituel. Mais poussé par la curiosité de nouvelle rencontre, je te répond.
 Pour les renseignements, us, usages et coutumes de mon pays, surtout n'hésite pas à me demander ce que tu voudrai approfondir. C'est avec un réel plaisir que j'y répondrai.
Je serai ravi d'avoir de tes nouvelles
Jean-Louis.

Bonsoir très chère amie,
 Tu es décidément une personnes pleine de surprises et d'imprévu, tu me dis dans ton premier courrier que tu désir des information sur la France et tu me demande de t'en fournir su l'Afrique. De ce continent, je ne suis pas au fait de grand chose, bien qu'ayant voyagé dans ces contrées de façon très furtive. Par contre je me suis attardé un peu plus longtemps dans la principauté de ting G'lefoy qui se trouve comme chacun devrai le savoir adossée au massif du hoggar, mais sans aucune importance ni influence sur la vie politique du reste de la planète. Et tout ça à cause d'une chenille HS sur mon autochenille citroën de 1932. Tu parle d'une aventure, la pièce est arrivée par hélicoptère de Tanger au bout de trois semaines. Voilà pour l'anecdote mais tout cela c'est passé en 1972, maintenant, je suis beaucoup plus sage et moins intrépide.
 De plus tu voudrais des photos de moi, je te ferai remarqué par cette occasion que c'est toi qui es venue me joindre en premier et à ce titre il serai plus élégant de me fournir d'abords des photos de toi et de ton entourage, c'est la moindre des politesses.
Ton très cordial,
Jean-Louis.

Très chère Heleine,
 Tu confirmes les certitudes que j'avais à ton égard. Et là, c'est moi qui m'égare. Je ne comprend pas ton dernier message, non pas pas que je ne puis en saisir le contenu, mais le contexte m'échappe. En effet ce courrier ne reflète en rien les arguments que j'ai fait valoir dans mon mail précédent. Je me demande même s'il m'était réellement destiné.
 Au risque de radoter ce que souvent je t'ai dis, tu es une personne qui se révèle être pleine de surprises. Pourrais-tu faire preuve de compréhension, car mon esprit est moi vif que le tien, et me fournir les réponses que j'étais en droit de formuler. Je voudrai pas que notre correspondance s'envenime à cause de broutilles prépuberes.
 Mais fit de toutes ces considérations pour la suite de ma lettre. Détendons nous et restons plus éclectiques sur des sujet moins futiles. Comment donc te portes-tu? Et parle moi davantage de la belle région du Québec, cette nouvelle France que nous avons perdue avec regrets. Je m'attarderai bien avec nonchalance dans cette agréable province une quinzaine de jours lors d'un éventuel prochain voyage. Si de plus je peus rencontrer sur place un guide et conseiller tel que toi, le déplacement trouvera naturellement toute ma sympathie.
 Maintenant, je m'esquiche vers la mansuétude solennelle de ta réponse.
Très sincèrement ton,
Jean-Louis

Très chère Haleine,
 Malgré tes mails précédents, tu n'es pas mauvaise. Je suis heureux d'avoir eu de tes nouvelles, et encore plus satisfait de voir que la santé demeure sans nuages sombres car comme le sous-entendait mon arrière grand mère, il vaut mieux être beau, riche et en bonne santé que moche pauvre et mal foutu! Et belle, assurément tu l'es, ta famille doit être très fière de sa maman.
 De plus j'ai lu attentivement ta proposition, qui est pour le moins la bienvenue. Mais de quel métier s'agit-il? Dans quelle secteur d'activité? Cela me semble bien intéressant mais demande une logistique en adéquation avec ma localisation géographique. En effet ici mon travail est un peu morne et répétitif, et répétitif, et répétitif, et répétitif. Je pense depuis longtemps qu'un changement d'air ne serai entièrement bénéfique. Peu-tu me donner de plus ample information à ce sujet et , bien sur me tenir informé de tes nouvelles
Bises,
Jean-Louis.

Bonjour cher monsieur,
 Je suis très honoré d'avoir retenu votre attention alors que je n'ai eu que quelques contacts sporadique auprès de Mme Ferry.
 Et je me flatte de cette noble opportunité qui se présente, il me semble, à un moment décisif de ma carrière professionnelle . Cependant , je descelle un obstacle à la lecture du document que vous m'avez envoyé. En effet, vous annoncé que les postulants doivent avoir un age compris entre 20 et 48 ans, je crains de me trouver en dehors de la fourchette édictée, et je dois vous signaler que le temps n'arrange absolument rien à cette affaire ( je parle bien sur du temps en tant que dimension temporelle, si bien décrite par un certain Albert Einstein, et non du temps des météorologistes ceux là même qui nous gâche nos week-ends ). Je serai bien au regret de décliner votre offre pour un motif aussi futile.
 Veuillez me tenir informé de cette affaire, si vos persister dans cette proposition.
Très cordialement, votre
Jean-Louis Boucharis.

PS: Votre document, de par sa taille réduite, est assez incertain à lire une version moins fatigante pour les yeux serait la bienvenue, ou mieux pourriez vous me le retranscrire dans votre prochain mail pour une étude plus approfondie me permetant d'en saisir toute la substance. D'avance, merci.

Bonjour chère Haleine,
Comment vas tu? Je passe au nouvelles, comme un voisin de palier.
 J'ai reçu un mail de M. Klaus Foll et j'y ai répondu avec enthousiasme, j'espère qu'il en a fait bonne réception. J'ai eu un peu de mal à lire l'annonce car écrite trop petite, je n'ai plus mes yeux de vingt ans, cette habile métaphore me permet de soulever une observation de circonstance: j'ai remarqué que mon age pouvait être un problème pour postuler. Ce serai, pour moi regrettable de ne pouvoir y donner suite.
 En attendant de te lire, je te souhaite un bon dimanche et prends bien soin de ta délicieuse famille.
Très amicalement,
Jean-Louis

Monsieur,
 Désireux de participer à l'expansion de votre entreprise, je vous propose ma candidature pour ce poste au seins de votre société. Ne considérez pas ma longue expérience comme gage d'inertie mais plutôt comme le moteur d'une adaptation rapide et efficace pour la réussite dans l'engagement partial et contractuel souscrit par les différent participants à la notoriété de votre établissement.
 Acteur majeur engagé, je sais mettre à profit les opportunités en centralisant les doléances et appels, et ce pour un fonctionnement optimum des processus d'élaboration et d'intégration pour un résultat significatif de qualité sur le produit fini, répondant à la demande de satisfaction exigé par le client et utilisateur lambda.
 Je sollicite donc votre bienveillance à ma proposition et espère par là même avoir répondu à vos attentes et certitudes en vue d'un partenariat durable et sincère.
Veuillez agréer, monsieur, l'expression de ma courtoisie la plus immodérée.
Jean-Louis BOUCHARIS

Hi. This is the qmail-send program at yahoo.com.
I'm afraid I wasn't able to deliver your message to the following addresses.
This is a permanent error; I've given up. Sorry it didn't work out.
:
209.191.118.103 failed after I sent the message.
Remote host said: 554 delivery error: dd This user doesn't have a yahoo.fr account (daeiltd2000@yahoo.fr) [-5] - mta574.mail.mud.yahoo.com

Très chére Haleine,
 Je suis quelque peu ennuyé car je ne parviens pas à joundre l'adresse que tu m'a si courtoisement communiquée : daeiltd2000@yahoo.fr. J'ai un retour d'erreur me disant qu'elle n'existe pas. Pourrais-tu me transmettre une adresse valide. Car je ne voudrai pas rater l' opportunité d'emploi que tu me suggère à cause d'une peccadille.
 Par la même occasion, je te transmet l'agrandissement de l'offre d'emploi proposée pour te montrer que ce n'est pas vraiment exploitable ou alors je ne maîtrise pas encore bien les éditeurs de photos.
 Je te souhaite un excellent week-end en famille et te remercie pour ton accueil et ta sympathie. Rarement, à notre époque, on trouve encore des personne disponible et agréable comme tu sais si bien le faire. Surtout ne change rien à ton attitude.
Avec tous mes sentiments,
Jean-Louis.

Chère Helaine,
Je te remercie de tes précisions, j'ai envoyé un mail à l'adresse indiquée.
Et pour ta part, comment te porte-tu? Pourrai-tu m'envoyer d'autres photos de toi et de ta famille pour que je vous connaisse mieux et ne pas être trop dépayser en arrivant là-bas.
Pour moi, énormément de boulot, ce qui explique mon retard.
Très amicalement,
Jean-Louis.

Très chère Heleine,
 Je suis ravie d'avoir reçu ces merveilleuses photos et ta carte est tout simplement sublime, tu as vraiment un talent artistique digne des plus grands esthètes. Je ne pense pas un jour parvenir à un résultat si parfait.
 Monsieur Klaus Foll m'a inviter à joindre maître LANDRY GBETIN, je vais donc m'exécuter à son injonction.
 J'ose espérer que pour toi tout se déroule pour le mieux, comme le tapis rouge devant les stars invités à séjourner au Martinez les mois de mai.
Profite bien de ce dimanche en famille.
Jean-Louis

Maître BETIN,
 J'interviens auprès de vous sur les conseils de M. Klaus Foll en vue de constitution d'un dossier pour intégrer l'entreprise DAEINTRA.
 Vous trouverez ci-joint les copie de ma carte d'identité recto et verso.
 Veuillez me transmettre les procédures à suivre et me tenir informé de l'évolution de mon dossier. Pourriez vous me faire part des statut de l'entreprise ainsi que ceux de votre cabinet.
 Veuillez agréer, cher maître, l'expressionnisme de mes affiliations les plus cordiales,
Jean-Louis Boucharis.

Très chére Heleine,
 Je suis très touché par ton message et si ma réponse tarde un peu, c'est que mon temps ne m'appartient pas. Je suis tiraillé d'un côté par un travail oppressant et que je pourrai qualifier d'ingrat et vindicatif et de l'autre côté par mon engagement au sein du cercle des amis de l'Orléannais. Je t'en ai un peu parlé, c'est une association très réputée de l'agglomération d'Orléans qui oeuvre dans la promotion de la culture et la conservation des traditions et valeurs familiales et amicales.
 Je te joins ma carte de membre et un formulaire d'inscription car, un peu comme nos frères de la franche maçonnerie, nous ne traitons les affaires qu'entre nous. C'est une de conditions tacites qui est imposée pour le respect des coutumes. Au Canada, je pense créer un cercle des amis du Québécois avec le soutient et le parrainage des amis de l'Orléannais. Pour que nos affaire soient prospère il faudrai que tu me le retourne dûment remplis. Ainsi nous seront plus intime et lies par ce pacte d'amitié. Il sagit d'une simple mais nécessaire formalité.
 Voilà pour les nouvelles, sinon j'ai vraiment hâte de partir vers cette aventure et c'est à toi que je dois tout ce qui arrive.
Très correctement ton,
Jean-Louis

Chère Heleine,
 C'est toujours un plaisir pour moi de recevoir de tes nouvelles. Mon travail est toujours aussi tuant, vivement un peu de calme. Là-bas, je profiterai des long week-end pour faire un peu de tourisme. Avec un guide tel que toi, je pense que je m'habituerai rapidement au changement de régime.
 Je remarque que tu n'a pas souscris à mon offre. Quelle en est la raison? Je t'ai annoncé ne pouvoir traiter une affaire qu'entre membre du Cercle des amis de l'Orléannais et ceci est un veux que nous faisons lors de notre entrée en obédience. Comme j'ai prononcé les voeux, alors je dois m'y conformer. Mais tu n'est pas obligée d'être admise comme initié car seul les plus purs et motivés sont admis en chambre.
 J'attends donc le retour de ma proposition.
Avec toute mon attention,
Jean-louis.

Maître BETIN,
 Rassurez vous, je ne vous oublis pas. J'ai eu confirmation que je puis effectuer un transfert de fond, comme suggérer par monsieur Klaus Foll, par les service Western Union via les guichets de la poste et ce en toute sécurité. Je suis rassuré sur ce point car les agence Western Union ne sont pas très courante.
 Je reste à votre disposition.
Très amicalement votre,
Jean-Louis Boucharis.

Bonsoir,
 J'ai pris contact comme convenu avec maître BETIN.
 Cette personne m'a transmis toutes les informations nécessaires pour le bon déroulement de notre affaire.
 Je m'en veux de vous en avertir avec retard, mais j'utilise le peu de temps libre qui me reste à joindre M. BETIN et tout naturellement Mme FERRY.
Très sincèrement votre, Jean-Louis Boucharis.

Bonsoir très chère Heleine,
Ravi de voir que tu ne te lasse toujours pas de ma conversation. Tout comme je suis assidu à la tienne. Quelque chose, pourtant me perturbe dans tons dernier mail: tu ne promet de me retourner le document signé et tu attend l'accord de ton mari. Cela n'a pas de sens, puisque tu me fait la promesse de me le réexpédié signé, alors l'avis de ton mari ( un homme bienheureux d'avoir une femme telle que tu l'est) n'a que peu d'importance. Ta promesse exclue toute conditions- c'est toi même qui me l'a écrit.
Pour répondre à ta question sur ma conviction mystique, Bien sur que je suis croyant. Le cercle des amis de l'Orléannais ne tolère comme membre solennel que des personnes à la piété irréprochable.
Bien sur, les deux premières années tu ne sera que membre attitré, il faudra faire une demande écrite au recteur académiciel pour bénéficier du statut de solennité après accord du parterre des vétérans, mais ceci n'est pas une obligation.
Nous devons aussi respecter les rites et croyance de toutes autre membres sans pour cela renier notre confession d'origine. Nous célébrons de ce fait le Noël, le Sabbat, le yom kippour, Paques, le Ramadan, le Famadihana etc, etc, etc.
Nous devons faire de même pour les fêtes nationales de nos ressortissants, j'avoue un faible pour « RY TANINDRAZANAY MALALA O ».
Ci joint une photo de la procession pour la saint Patrick en l'honneur de nos camarades Irlandais.
Une dernière chose enfin, Je ne m'appelle pas Jean-Luc mais Jean-Louis, Jean-Luc était mon défunt père et j'ai gardé sa boite mail en honneur à sa mémoire. Comme cela il est encore parmi nous. Evite de renouveler cette stupide erreur, car nos relations pourrai s'envenimer. Mais je gage qu'une personne telle que toi ne commettra plus cette incartade.
Porte toi bien, j'attends ton engagement en notre sein.
Jean-Louis

Très chère Heleine,
Je suis sans nouvelle de toi depuis quelques temps, J'ose espérer que tu te porte à merveille et dans le meilleur des monde don je souhaite faire encore partie.
Toujours sincèrement,
Jean-Louis

Ma très chère heleine, mon grand amour,
Oui, je n'exagère en rien les sentiments qui me rattache à toi des le moment où nous avons commencé notre correspondance. Car petit à petit, au fil des lignes que tu m'adressais naissait en moi le sentiment encore inconnu d'une idylle naïve, chacune des interlignes me transperçaient le coeur comme autant de stylets et chacune de leurs blessures furent un espoir et un hymne à la vie. Cupidon avait choisi sa cible avec un soin sadique.
Partout chez moi tes photos occupe la place d'honneur sur les murs les plus ensoleillés. Mes amis du cercle me demande tous avec une avidité envieuse qui est donc cette personne admirable qui trône en solitaire sous mon toit. Alors, je leurs réponds rêveur que le solitaire c'est moi. Quel désespoir!
Chaque fois que tu me parle de ton mari, la colère pernicieuse et aveuglante enflamme
mon esprit. La rage et la fureur, hôte de la jalousie, embrument mon âme de pensées immondes. Je t'en prie, débarrasse t'en, divorce ou assassine le . J'ai par ici quelque pilule de polonium ( un produit miracle qui ne pardonne pas ) et dissous le dans ta baignoire avec de l'acide morphique. Car je t'aime avec la fougue d'un Roméo pour sa Juliette.
J'irai te rejoindre chez toi. Même au coeur de l'hiver. Nous irons faire des raquettes dans la neige encore fraîche et poudreuse. Nous nous saoulerons au sirop d'érable de crisse. Nos ébats au esti de tabarnak ferons fuir les chastes candides. J'irai sous ton ciel, muse et tu sera mon paletot idéal.
Mais, hélas, je doit faire avec mon infortune. Un crime passionnel me sera toujours pardonné par la justice des hommes et surtout par celle de dieu. Mais la trahison envers mon engagement au sein du cercle des amis de l'Orléanais sera considéré par le très saint souverain des choses et des vivants comme un désaveu de ma confession. Et les traîtres finissent au neuvième cercle de l'enfer, prisonniers de la glace refroidie par le souffle de Lucifer en personne et aucune force ne pourra m'extraire de ce lieux infâme.
Notre union sera impossible que tu t'obstineras à ne pas te joindre à notre communauté élitiste, à fermer les yeux sur les magnificences de l'engagement et de l'action divine au service de l'humanité.
Très chère Iseut, crois en ton Tristan et accepte moi auprès de toi. Je te demande seulement de t'engager à mes côté et de croire à mes rêves.
Ton esclave et laboureur de solitude déserte,
Jean-Louis.

Ma chère et tendre Heleine,
Plus de nouvelle de toi. Mon ciel est tout couvert d'épais nuages menaçants. Serait-ce mon mail précédent qui aurai perturbé ta sérénité? Mais il ne faut pas t'affliger pour ça mon ange radieux. Tournons nos regards vers notre avenir commun et tirons un trait sur ce présent qui te dévore avec l'appétit d'un ogre après le jeun du carême. Car l'ogre et connu et un monstre nommé et identifié perd son aura mystique. Nous pouvons le combattre, soyons sur de notre victoire.
Pour tromper l'ennui en attendant tes messages, je t'ai écrit un petit poème:
Sourire d'ange

Je rêvais sous mon arbre d'un bleu mûr
Quand une sensuelle main me rendit soudain blême,
Deux yeux azur, d'une beauté sans mesure,
Des cheveux fauve, presque un diadème,
Vinrent contre mes rêves se blottir
Me faisant même pousser des ailes,
Moi, pélican dont le coeur chavire,
Partant rejoindre les hirondelles.
L'oiseau ardent, Heleine, c'est moi
Et cette tendre muse, fille de clarté,
tendresse, dis le moi, que c'est toi...
Dis moi que pour toujours je puis t'aimer.

Jean-Louis, ton ami et plus que ça...

Voilà, c'est tellement inutile mais cela me rassure, moi qui t'attends dans l'ombre de ton regards.
Ton tendre moissonneur d'éspoirs,
Jean-Louis.

Ma très chère heleine, mon grand amour,
Je ne me lasse plus de t'écrire des choses si merveilleuses.

Qu'il me baise des baisers de sa bouche! Car ton amour vaut mieux que le vin,
Tes parfums ont une odeur suave; Ton nom est un parfum qui se répand; C'est pourquoi les jeunes filles t'aiment.
Entraîne-moi après toi! Nous courrons! Le roi m'introduit dans ses appartements... Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi; Nous célébrerons ton amour plus que le vin. C'est avec raison que l'on t'aime.
Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.
Ne prenez pas garde à mon teint noir: C'est le soleil qui m'a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi, Ils m'ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l'ai pas gardée.
Dis-moi, ô toi que mon coeur aime, Où tu fais paître tes brebis, Où tu les fais reposer à midi; Car pourquoi serais-je comme une égarée Près des troupeaux de tes compagnons?
Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes, Sors sur les traces des brebis, Et fais paître tes chevreaux Près des demeures des bergers.
A ma jument qu'on attelle aux chars de Pharaon Je te compare, ô mon amie.
Tes joues sont belles au milieu des colliers, Ton cou est beau au milieu des rangées de perles.
Nous te ferons des colliers d'or, Avec des points d'argent.
Tandis que le roi est dans son entourage, Mon nard exhale son parfum.
Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, Qui repose entre mes seins.
Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne Des vignes d'En-Guédi.
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes.
Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable! Notre lit, c'est la verdure.
Les solives de nos maisons sont des cèdres, Nos lambris sont des cyprès.

A bientôt mon ange radieu.

Ma tendre et douce colombe.
Toujours sans nouvelle de ta part et tant de souffrance pour mon coeur affligé, je rédige ces modestes lignes à l'intention d'une âme glacée.
En ces célébrations de la naissance de notre messie je me languis de nouvelles rassurantes et je t'ai rédigé un nouveau poème.

Je suis un narcisse de Saron, Un lis des vallées.
Comme un lis au milieu des épines, Telle est mon amie parmi les jeunes filles.
Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J'ai désiré m'asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais.
Il m'a fait entrer dans la maison du vin; Et la bannière qu'il déploie sur moi, c'est l'amour.
Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, Fortifiez-moi avec des pommes; Car je suis malade d'amour.
Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m'embrasse!
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles et les biches des champs, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le veuille.
C'est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines.
Mon bien-aimé est semblable à la gazelle Ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis.
Mon bien-aimé parle et me dit: Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!
Car voici, l'hiver est passé; La pluie a cessé, elle s'en est allée.
Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
Le figuier embaume ses fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!
Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, Qui te caches dans les parois escarpées, Fais-moi voir ta figure, Fais-moi entendre ta voix; Car ta voix est douce, et ta figure est agréable.
Prenez-nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes; Car nos vignes sont en fleur.
Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui; Il fait paître son troupeau parmi les lis.
Avant que le jour se rafraîchisse, Et que les ombres fuient, Reviens!... sois semblable, mon bien-aimé, A la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes qui nous séparent.
Répond moi ange des solitudes de mes nuits.
Ton écumeur des mers de la tendresse,
Jean-Louis.

Bonsoir chère Heleine ou autre,
Comme tu ne me répond pas il est temps de rompre les ponts, passerelles et autre qualificatifs de liens quelconques qui n'ont d'ailleurs jamais existé que dans tes espoirs maintenant déçus.
Je ne suis pas Jean-Louis comme tu n'est pas Heleine. J'ai bien rigolé à te tenir le bavoir pendant tout ce temps. Et d'autre se fendent aussi la tronche à lire nos aventures sur http://www.jeanlouis419.org.
Allez Mugu à plus tard dans d'autres aventures.
Jeanlouis419.